Revoir en un coup d’œil
UNE
drame Netflix nostalgique et chaleureux, se déroulant en 1939, le film de Simon Stone prend des libertés avec la véritable histoire de l’archéologue «invisible», Basil Brown, mais s’en tire grâce à un casting incroyable (Carey Mulligan, Ralph Fiennes, Johnny Flynn, Lily James ) et la force du matériau source.
Mulligan est une veuve bien nantie et malade, Mme Edith Pretty, qui a le sentiment que l’un des curieux «monticules» de son vaste domaine de Suffolk peut contenir des trésors. Au début, Brown (Fiennes), la classe ouvrière, autoproclamée «excavatrice» qu’elle engage pour explorer, n’est pas d’accord. Mais après avoir été presque enterré vivant dans la terre, il a une révélation et se met au travail.
L’intuition d’Edith s’avère correcte. Brown déterre un navire, plein de biens précieux d’un chef du sixième siècle, qui ravit le fils précoce de Pretty, Robert (Archie Barnes; étrangement doux). Il semble pendant un moment que la connexion entre Pretty et Brown mènera à la romance. Au lieu de cela, l’attention se tourne vers les tensions entre Brown et le pompeux Charles Phillips (Ken Stott), amené par le Bureau des travaux publics pour superviser les fouilles. Ce dernier veut éloigner Brown de la chambre funéraire. Cet horrible snob mettra-t-il à l’écart notre héros de la classe ouvrière? Et qu’arrivera-t-il à Peggy, (James), l’archéologue qui trouve la première pièce d’or?
Attendez. Quoi? Qui se soucie de Peggy? La réponse réside peut-être dans le fait que The Dig est basé sur un livre du neveu de Peggy, John Preston. Elle était en fait une pionnière des études sur les implantations modernes (mieux connue sous son nom plus tardif de Margaret Guido) mais son histoire ne le reflète pas. La jolie et patronne Peggy restera-t-elle fidèle à son mari réticent (Ben Chaplin), ou se laissera-t-elle tomber amoureuse du cousin fringant d’Edith, Rory (Flynn)? Si vous ne jetez pas un coup, vous trouverez la seconde moitié du film extrêmement agaçante.